dimanche 26 juin 2011

Tsubushian & Daifuku

VICTOIRE \o/

Après trois tentatives (toutes foirées), j'ai enfin réussi à faire cette pâte de haricots rouges, tant désirée ! Pour ceux qui ne connaissent pas le tsubushian, c'est une pâte de haricots rouges donc, qui n'est pas lisse mais garde des morceaux. En général, on dit qu'elle se rapproche de la crème de marron. Pour ma part, je la trouve un peu plus subtile.

Petit mémo des différentes an ou anko, qui désignent les pâtes à base de haricots rouges (azuki) :
  • Tsubuan : les haricots sont simplement cuits et sucrés et restent entiers
  • Tsubushian : les haricots cuits et sucrés sont écrasés, tout en gardant des morceaux
  • Koshian : il s'agit d'une fine purée de haricots rouges, passée à travers une gaze afin de ne garder que la pulpe.
Autant vous dire que je suis une azukivore. L'azuki est, avec tout ce qui est fait à partir de farine de riz gluant, ce que je préfère dans les desserts asiatiques. Quant il s'agit de ça, mon palais est (presque) inlassable. Inutile donc de vous décrire ma joie lorsque j'ai enfin atteint mon but :D.

Les erreurs constituent l'expérience :
- Il existe différentes sortes de haricots rouges : ceux que l'on utilise dans le chili con carne, et ceux en provenance du Japon ou de Chine. Ce sont ces derniers qu'il faut prendre. À la différence des premiers, ils sont moins longs et plus ronds (photo à l'appui ICI), le goût diffère aussi.
- Il est également nécessaire de bien cuire les haricots. Cela peut prendre toute une matinée. Même s'ils sont disloqués, goûtez-les.
- Il est préférable de sucrer les haricots petit à petit, et d'utiliser du sucre de canne.

Et maintenant, la recette.

Tsubushian
J'ai tout fait au pif, je n'ai rien mesuré...

Des haricots rouges japonais ou chinois - Du sucre de canne - De l'eau - Une pincée de sel

La veille, faire tremper les haricots rouges dans de l'eau froide. Le lendemain, rincer les haricots et les faire cuire dans une casserole remplie d'eau pendant au moins deux heures. Normalement, ils sont cuits lorsqu'ils se disloquent. Mais au risque de me répéter, attention tout de même, goûtez-les : ils doivent être tendres, la texture ne doit pas être granuleuse. Récupérer les haricots à l'aide d'une passoire et réserver l'eau de cuisson. À l'aide d'une fourchette, les écraser de façon plus ou moins grossière selon le résultat recherché. On les remet ensuite dans une casserole sur feu doux, avec le sucre que l'on verse petit à petit, ainsi que la pincée de sel. Remuer à l'aide d'une cuillère en bois ou d'une spatule. Cette étape est nécessaire si la pâte est trop mouillée, de cette façon, elle va s'assécher et l'on obtiendra ainsi la consistance désirée (elle doit être malléable).

On peut soit réserver la pâte dans un bocal au frais, soit les utiliser dans... des daifuku mochi par exemple :)

ET D'AILLEURS...

Daifuku mochi (mochi - ou gâteau de riz - fourré à l'anko)

Pour le mochi, je vous renvoie à un ancien post : ICI
Et pour les étapes, voici une vidéo, plus parlante : ICI. Pour les daifuku mochi, on ne met pas de fraise. Cependant, les ichigo daifuku que vous verrez dans la vidéo sont, croyez-moi, une tuerie. Je vous encourage donc vivement de les essayer :D !

Remarque : on peut très bien utiliser de la pâte toute prête. Attention toutefois, il y a la pâte japonaise et la pâte chinoise. Je préfère la première. La chinoise, que j'aime aussi, a toutefois un goût un peu plus fumé.

Quelles petites dodues... Super chouette de pouvoir enfin les réaliser :3

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