samedi 29 décembre 2012

Cookies très vanillés (genre, bien bien vanillés)

De la vanille, encore... Cette recette, je l'ai repérée il y a plusieurs mois. Elle m'avait tout de suite mis l'eau à la bouche ; j'imaginais ce doux goût de vanille, associé au beurre... Mais bon, comme bon nombre de recettes que je repère, je l'ai placée en file d'attente (file qui s'allonge, s'allooonge...). 

Et puis il y a quelques jours, je me suis dit "purée, bouge-toi les fesses et fais-les, bordel".

Ben je me suis bougé les fesses et je les ai faits.

Voilà : trop TROP bons. 

Ce qui les rend plus formidables, c'est qu'ils ne partent de rien : farine, sucre, oeuf, beurre, vanille, levure, sel. C'est tout. Mais en goût, c'est fou.

Bien qu'ayant toujours aimé la vanille, ça n'a jamais été le premier parfum me venant à l'esprit. Ben figurez-vous qu'après le cake et ces cookies (et des macarons à la vanille goûtés récemment), j'ai changé d'avis. La vanille, c'est TOP !

Cookies à la vanille

Pour 36 cookies
Recette du blog Beyond Kimchee

110g de beurre pommade - 2 gousses de vanille - 1 càc d'extrait de vanille - 1 oeuf - 150g de sucre (170g dans la recette initiale) - 160g de farine - 1 càc de levure - 1/2 càc de sel - Du sucre pour l'enrobage.

*

Travailler le beurre avec 150g de sucre (je l'ai fait à la fourchette), les graines des deux gousses de vanille et l'extrait de vanille. Ajouter l'oeuf, puis incorporer la farine, la levure et le sel. Laisser reposer au frais pendant une demie-heure, pour que la pâte durcisse un peu.

Préchauffer le four à 170°C. Verser du sucre dans une assiette. Former des boules de la taille d'une noix (un peu plus petit même) et les rouler dans le sucre. Placer les boules sur une plaque chemisée en laissant assez d'espace entre elles, car elles vont s'étaler à la cuisson. Faire cuire pendant 6 à 8 minutes, les bords doivent être dorés.


Bon à savoir !
  • La recette initiale préconise de les faire cuire pendant 6 à 8 minutes, mais bien sûr cela dépend des fours. 8 minutes n'étaient pas suffisantes pour moi, j'ai rallongé le temps de cuisson de deux minutes (mais réflexion faite, mes cookies manquaient encore une ou deux minutes de cuisson... Ceci dit, ils étaient délicieux et "chewy"). Bref, surveillez la coloration de vos cookies !
  • Je préfère disposer les boules en quinconce pour éviter qu'ils se collent pendant la cuisson.

(Désolée pour les couleurs froides des photos...)

samedi 15 décembre 2012

Cake à la vanille

Pas vraiment une nouvelle recette, je reprends celle du cake au thé matcha, et je substitue le thé par une gousse de vanille :)

J'adore cette recette de cake : il ressort du four tout moelleux avec une belle croûte, et ce doux goût de vanille est à tomber. À consommer avec modération (est-ce possible ?) et beaucoup de gourmandise !

Cake à la vanille
Recette ICI

Subsituter le thé matcha par les graines d'une gousse de vanille. J'ai trouvé la mienne un peu maigre et par crainte de ne pas assez sentir la vanille, j'ai ajouté un sachet de sucre vanillé.




dimanche 9 décembre 2012

Biscuits de Noël aux épices

Qui dit bientôt Noël dit... bredele ! 


Bon en réalité, à la maison ce n'est pas du tout une tradition. Je ne suis pas une experte en la matière et d'ailleurs, je n'en connais que très peu (et y'en a tellement!). Je n'ai testé qu'une seule recette (les Zimsterne et leur glaçage me font peur - peur que personne n'aime si c'est trop sucré... oui, parce que je dois tout finir sinon, et faire une overdose, c'est pas joli). Pourtant j'ai toujours admiré de loin ces petits biscuits qui nous plongent immédiatement dans cette période particulière de fin d'année, grâce à leurs formes ludiques et leur odeur, notamment leur odeur d'épices.

Ces biscuits, je les avais déjà réalisés il y a deux ans. Mais l'année dernière, par manque de temps, je n'ai pas pu les faire. De plus, entre-temps, j'avais bêtement paumé mon carnet de recettes dans lequel j'avais soigneusement noté celle des biscuits (et que j'ai retrouvé... dans la cuisine, sous des sacs en plastique (??)).

Cette année je peux ENFIN m'y atteler de nouveau. Pétrir la pâte, l'étaler au rouleau, la détailler à l'emporte-pièces (les miens se sont CASSES rââh!), les faire cuire au four, humer l'odeuuuur (la respirer comme de l'oxygène et vivre... bon je m'égare), décorer les biscuits avec un peu de glaçage royal... Let's go !


Biscuits de Noël aux épices
Pour une quarantaine de biscuits
(Je ne me rappelle plus de qui j'ai piqué la recette)

Pour la pâte : 250g de farine - 100g de beurre mou coupé en dés - 125g de cassonade - 50g d'amandes en poudre - 1 oeuf - 1 càc de levure chimique - 1 càc de cannelle moulue - 1/2 càc de gingembre en poudre - 1/2 càc de 4 épices - 2 càs de lait (facultatif)

Pour la dorure (facultative) : mélanger un jaune d'oeuf avec 1 càs d'eau et 1 pincée de sel

Pour le glaçage (facultatif) : 1/2 blanc d'oeuf - du sucre glace - Quelques gouttes de jus de citron

Mélanger les ingrédients secs. Incorporer le beurre mou du bout des doigts. Ajouter l'oeuf, et éventuellement 2 càs de lait si la pâte est trop sèche (càd quand elle est encore trop friable et qu'il est impossible de former une boule qui se tienne). Lorsque la boule est formée, la placer au frais pendant quelques heures après l'avoir enroulée dans du film plastique. Après l'avoir sortie du réfrigérateur, détendre la pâte en la malaxant quelques secondes. Sur un plan de travail légèrement fariné, abaisser la pâte sur 3 mm d'épaisseur et la détailler à l'aide d'un emporte-pièces. Disposer les biscuits sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé, les dorer à l'aide d'un pinceau et faire cuire à 180°C pendant 10 minutes. 

Lorsque la cuisson est terminée, sortir les biscuits du four et les transférer sur une grille avec le papier sulfurisé pour les laisser refroidir. Pendant ce temps-là, préparer le glaçage : mélanger le blanc d'oeuf avec le sucre glace et le jus de citron. J'ai fait à l'oeil mais je dirais que pour 1/2 blanc, il faudrait environ 250 à 300g de sucre : le glaçage ne doit pas être trop liquide et doit être bien blanc (pour cela, faire un trait dans le glaçage : il faut attendre 15 secondes avant qu'il ne disparaisse). Remplir une poche à douille et décorer les biscuits.



Bon à savoir !
  • Pas de poche à douille ? Pas de panique ! Munissez-vous d'un petit sac à congélation ; il suffit de découper l'un des coins (attention il faut faire un très petit trou) après l'avoir rempli de glaçage.
  • Technique pour remplir la poche à douille ICI.
  • Cette quantité de glaçage est suffisante pour une déco soft (comme sur les photos), il m'en restait même un peu. Si vous souhaitez réaliser une déco plus élaborée (type "recouvrir tout le biscuit de glaçage et faire des petits dessins en plus"), il faudra doubler les proportions. Pour une décoration plus fantaisiste, on pourra aussi ajouter des colorants au glaçage. Personnellement, la décoration un peu simpliste que j'ai réalisée était volontaire, afin de ne pas masquer le goût du biscuit.


 J'ai essayé de faire un bonhomme de neige avec les chutes restantes de pâte... gros fail.

vendredi 12 octobre 2012

Moelleux noix de pécan et glaçage à la crème d'érable

Cela faisait un bout de temps que je voulais faire une association noix de pécan et sirop d'érable. D'ailleurs lorsque j'ai réalisé ce moelleux, les noix de pécan et le sirop avaient été achetés bien des mois avant ! Mais par manque de temps et d'idée (et de motivation, ça arrive), j'ai repoussé cette association à plus tard.

J'avais tout d'abord pensé à des cookies, mais comme dernièrement j'en avais fait pas mal, il y aurait eu un risque d'overdose. Ensuite, j'ai voulu réaliser une crème glacée mais j'ai eu peur de me louper car je n'ai aucune expérience en la matière ; l'idée est donc passée à la trappe (enfin, je la garde quand même dans un coin de ma tête :D). Naviguant sur plusieurs blogs, j'ai alors découvert une recette de crème d'érable au beurre salé qui m'a immédiatement faite saliver. L'idée germa d'en faire un glaçage sur un moelleux aux noix de pécan.

Bien m'en a pris ! Le moelleux était bien moelleux, pas sec, goûteux, et la crème d'érable apporte un vrai plus. Petite déception cependant, car finalement on ne sentait pas énormément le sirop d'érable, le goût se rapprochait plus du caramel au beurre salé (enfin, à mon sens). Et j'ai aussi oublié de torréfier les noix, du coup leur goût n'était peut-être pas assez prononcé. Le tout n'en reste pas moins excellent, on ne peut s'empêcher d'en reprendre une part. Bref, un vrai gâteau de goûter à dévorer avec une tasse de thé ! :D



Moelleux noix de pécan et glaçage à la crème d'érable
Pour un moule 24x24cm

Pour le moelleux : 90g de farine de blé complète - 50g de noix de pécan torréfiées puis broyées en poudre - 140g de sucre brun - 3 oeufs - 60g d'huile neutre - 1 càc rase de levure chimique - 1 pincée de sel.

Pour la crème d'érable : 40g de sirop d'érable - 25g de sucre de canne - 30ml de crème liquide entière - 20g de beurre demi-sel (ou bien du beurre doux + 1 belle pincée de sel)

Dans un saladier, battre les oeufs avec le sucre brun et la pincée de sel. Ajouter les noix de pécan en poudre, puis la farine de blé complète, enfin l'huile et la levure chimique. Chemiser un moule et y verser la pâte. Faire cuire pendant 20 minutes dans un four préchauffé à 160°C.

Pendant que le moelleux cuit, préparer la crème d'érable. Mettre le sirop d'érable, le sucre de canne et la crème liquide à chauffer dans une casserole pendant 8-10 minutes, en mélangeant régulièrement. Hors du feu, ajouter le beurre coupé en dés. Lorsque le mélange est homogène, porter de nouveau à ébullition pendant 5 minutes sans cesser de mélanger. 

Lorsque le moelleux est cuit, le sortir du four et y étaler la crème d'érable à l'aide du dos d'une cuillère à soupe (pas avec la fourchette, la surface du moelleux va se décoller et le résultat sera disgrâcieux - ça sent le vécu !). Il se conserve bien plusieurs jours dans le moule (couvert) ou dans une boîte hermétique.

NB : pour torréfier les noix, il suffit de les passer quelques minutes à la poêle sur feu doux.



On peut aussi faire plus de crème d'érable, et garder le surplus pour les tartines du p'tit déj huhu. Petite incompréhension en revanche : ma crème n'avait pas du tout une couleur caramel et a "durci" assez rapidement après la fin de la cuisson, elle n'était pas coulante comme j'ai pu le voir sur d'autres blogs... (mais tant mieux pour le moelleux finalement, je souhaitais un glaçage qui tienne!)


mardi 11 septembre 2012

Moelleux au chocolat et petit rafraîchissement du blog pour repartir du bon pied

I'm back! Après plus de trois mois d'absence, je me décide enfin à publier un nouvel article.

Pas de panique, loin de moi l'idée d'abandonner ce blog. Seulement, je ressentais le besoin d'introduire un changement, mais jusqu'alors, impossible d'en définir les contours précis. Comme vous pouvez le voir, ce changement passe par un rafraîchissement du blog, qui me correspond plus qu'avant, même s'il n'est pas encore parfait (les idées fusent mais les moyens manquent). 

Mise à part la refonte en surface, j'aimerais également étoffer ma "rubrique" coups de coeur qui, je le conçois, est assez superficielle. Enfin, je pense à introduire de nouvelles rubriques - lesquelles? je n'en sais rien du tout pour l'instant (et encore faut-il que j'en ai le temps - ah ben c'est malin ça, je m'y mets quand les cours reprennent alors que j'aurais pu en profiter pendant les vacances). Bref, l'essentiel est que l'envie est bien présente, et je ne compte pas la laisser tomber.


Passons aux choses sérieuses! Ce moelleux est né d'une pure improvisation avec les moyens du bord (et d'une grosse envie de chocolat huhu). Je tenais absolument à partager cette recette car contrairement à d'habitude, le résultat m'a vraiment convaincue (par le passé, suite à des improvisations un peu douteuses j'ai obtenu pas mal de foirés, surtout en matière de gâteaux au chocolat) : un goût bien chocolaté et une texture pas sèche du tout. 

En fait, ce moelleux me fait un peu penser au gâteau Bellevue de Christophe Felder en moins "mousseux", mais il est bien différent au niveau de sa réalisation et du goût. En effet, ce moelleux possède quelques particularités : il contient des noix broyées en poudre qui se marient délicieusement bien avec le chocolat, du sucre brun et de la farine complète. Le tout rend le gâteau moelleux et lui donne une saveur plus... complète (c'est en tout cas ce que je ressens quand j'utilise des ingrédients non raffinés ou pas trop raffinés). L'autre particularité, c'est qu'il ne contient ni beurre ni crème, juste un peu d'huile. À vrai dire je pense préférer ma recette, mais ça c'est surtout parce qu'il n'y a pas besoin de battre les blancs en neige :D

Bref, dès la première bouchée il est entré tout de suite dans le top 5 de mes recettes favorites!

Moelleux au chocolat et aux noix
Pour un moule 24x24cm

150g de chocolat - 160g de sucre brun - 50g de noix broyées en poudre - 60g de farine de blé complète - 3 oeufs - 40g d'huile neutre - 1 càc bombée de cacao amer - 1 càc rase de levure chimique - 1 pincée de sel

Casser le chocolat en morceaux et le faire fondre au bain-marie. Dans un saladier, fouetter les oeufs avec le sucre, le cacao amer et la pincée de sel. Lorsque le chocolat est fondu, le retirer du bain-marie. Y ajouter les oeufs battus, puis les noix en poudre, la farine et enfin la levure chimique. Chemiser un moule, y verser la préparation et mettre au four préchauffé à 160°C pendant 20 minutes. Pour vérifier si le gâteau est cuit, y planter un couteau propre : la lame doit en ressortir sèche.


Y'a pas à dire, c'est rapide et efficace, et surtout parfait pour le goûter :D

mercredi 30 mai 2012

Giant cookie

Aaaaaah rien que de regarder ces photos j'en salive... L'idée de faire un giant cookie m'est venue pendant la réalisation de cookies l'année dernière, ce jour-là je n'avais pas très envie de continuer à former des boules à la cuillère alors hop, on met tout le reste en une seule fois sur une plaque et on enfourne. 

Et franchement, je le préfère aux cookies individuels ! Le centre est vraiment bien chewy et gourmand, et l'idée de le découper en plusieurs parts me plaît particulièrement, ça lui donne un petit côté rustique...

Bon je me doute bien que je n'invente rien, d'ailleurs après vérification je ne suis pas la première à en avoir eu l'idée. J'avais juste envie de la partager parce qu'elle en vaut vraiment le détour ;)

J'ai modifié ma recette habituelle, étant à court de flocons d'avoine et d'amandes. 

Giant cookie
Pour 2 énormes cookies

180g de farine - 140g de beurre mou - 150g de sucre cassonade - 1 oeuf - 1/2 càc de levure chimique - 1/2 càc de bicarbonate de soude - 1/2 càc de sel - 1 càc d'extrait de vanille - Des pépites de chocolat

Ecraser le beurre mou avec le sucre à la fourchette, bien incorporer le sucre. Ajouter l'oeuf et mélanger le tout, toujours à la fourchette. Ajouter l'extrait de vanille, le sel, la levure et le bicarbonate, puis la farine et enfin les pépites de chocolat. Séparer la pâte en deux et déposer chaque part sur une plaque couverte de papier sulfurisé. Faire cuire à 140°C pendant 25 minutes.


Remarques :

  • Les cookies sont encore mous à la sortie du four, ce qui est normal : ils durciront en refroidissant. 
  • Je vous conseille vraiment de couper le chocolat en gros chunks plutôt que de prendre des petites pépites de chocolat, les cookies n'en seront que plus gourmands !
  • Tièdes, ils sont complètement décadents : les bords sont croustillants, le centre chewy et le chocolat fondu... !



Oulà cette photo suffit à m'achever ! 8D

mardi 22 mai 2012

Saumon laqué express

Il y a des produits qui sont tellement savoureux en eux-mêmes que je n'ose pas trop les transformer en casse-têtes. Au contraire pour respecter leur saveur, j'aime les habiller rapidement et simplement, et c'est ce qui révèle tout leur éclat.

C'est le cas du saumon, ce poisson noble à la chair sanguine, ou rosée lorsqu'elle est cuite. Je l'aime quelle que soit la façon dont il est préparé, mais incontestablement, je le préfère juste cuit au four, encore cru à coeur, avec un filet de citron, du sel et du poivre. Plus simple tu meurs. Mais purée, qu'est-ce que c'est bon !

Sinon, j'adore aussi en faire du saumon laqué express, avec une sauce rapide à préparer et une cuisson courte. Juste accompagné d'un bol de riz et d'un bol de soupe, il constitue l'un de ces repas familiaux que j'affectionne particulièrement. 

Saumon laqué express
Pour 1 personne

150g de pavé saumon sans la peau - 3 càc de sauce soja salée (la sauce japonaise a meilleur goût) - 1 càc de miel - 1 càc de mirin - 1 càc de vinaigre de riz - 2 càc d'eau - 1 càc d'huile de sésame

Dans un petit bol, mélanger la sauce soja, le miel, le mirin, le vinaigre de riz, l'eau et l'huile de sésame. Dans une poêle, faire chauffer un filet d'huile de sésame à feu moyen. Si c'est une poêle anti-adhésive, quelques gouttes suffisent. Faire dorer le pavé de saumon sur le dos, cela prend environ 1 à 2 minutes, puis l'autre face. À ce moment-là, baisser un peu le feu et verser la sauce. À l'aide d'une cuillère, napper le saumon de sauce, jusqu'à ce qu'elle réduise et prenne une consistance sirupeuse. Eteindre le feu et servir.


Quelques remarques :

  • Si vous préférez le poisson cuit à coeur, le mieux est de le cuire sur toutes les faces et de laisser cuire à feu moyen. Cuit, il est crémeux ; cru, il est FONDANT. 
  • On peut aussi ajouter des graines de sésame pour la déco (je n'en avais plus).
  • Personnellement je préfère utiliser une poêle anti-adhésive pour le poisson, surtout pour le saumon. Etant donné que c'est un poisson gras, il suffira de quelques gouttes d'huile (ou pas du tout, ça dépend des poêles) pour qu'il ne colle pas à la poêle et garde une forme intacte. Avec une poêle normale, il faudra mettre plus d'huile car même si le saumon rend du gras à la cuisson, il risque quand même de coller et du coup il sera plus difficile de le décoller, et là, adieu le poisson tout beau et vive les miettes de saumon. 
  • Le mirin est un alcool japonais que l'on trouve dans les épiceries asiatiques ou tout simplement en grande surface.


lundi 21 mai 2012

Crêpe salée improvisée à la levure de boulanger

J'étais bien partie pour réaliser cet easy little bread : les farines étaient pesées et mélangées, la levure de boulanger réhydratée dans l'eau tiède, le miel dilué... quand malheur, je me suis rendue compte que l'on n'avait plus de flocons d'avoine (j'étais persuadée du contraire pourtant). S'ensuivit une petite période de réflexion : QUE FAIRE ? ... Des gaufres ? Oui mais avec 30 cl d'eau, seront-elles bonnes ? ... Un autre pain, sinon ? Mais point experte je suis en matière de boulange. Bref, je ne voulais pas prendre trop de risques.

Et puis je me suis dit, pourquoi pas des crêpes, tiens. À ce moment-là, une sorte de foi m'habitait : bien sûr que non, on peut pas s'planter avec des crêpes, sûûûrement pas.

Le résultat l'a bien confirmé : en mode salées, elles sont vraiment satisfaisantes, la texture est moelleuse et croustillante ; avec de la marmelade d'orange, j'ai moins aimé par contre (je pense que l'amertume de la marmelade l'emportait trop).

J'étais tellement contente que j'en ai presque oublié de prendre des photos, du coup, il ne restait qu'un bout à photographier.

Crêpe salée jambon fromage improvisée
Pour une quinzaine de crêpes

Pour la pâte à crêpe : 125g de farine - 140g de farine de blé complète - 3 oeufs - 300ml d'eau tiède - 200ml de lait - 1 sachet de levure de boulanger déshydratée - 1 càs de miel - 1 pincée de sel. Pour la garniture : du fromage râpé - des tranches de jambon (ou tout ce que l'on a sous la main)

Réhydrater la levure de boulanger dans l'eau tiède avec le miel et laisser mousser (environ 5 à 10 minutes). Dans un saladier, mélanger les deux farines avec la pincée de sel. Battre les oeufs avec le lait dans un autre saladier. Ajouter le mélange de farine progressivement pour éviter la formation de grumeaux (ou bien y aller franchement avec le batteur électrique, c'est plus facile). Enfin, ajouter l'eau. Laisser reposer la pâte au frais pendant au moins 1h.

Faire chauffer une poêle à feu moyen. Faire fondre une noisette de beurre, puis verser une louche de pâte à crêpe sur la poêle (juste ce qu'il faut pour la recouvrir). Lorsque les bords commencent à décoller et à dorer, retourner la crêpe. La retourner encore une fois lorsque elle aura doré sur l'autre face. Baisser un peu le feu. Ajouter la garniture sur une moitié de la crêpe, puis la plier en deux. Il faut que les deux faces soient bien dorées pour que la crêpe croustille. Servir (à la maison, on adore les manger avec du ketchup :D).

NB : elles ne valent pas les crêpes bretonnes mais sont une bonne alternative !

lundi 14 mai 2012

Cake marbré chocolat pistache ou comment fêter la fin du calvaire

Waw, c'est les vacances (comprendre : "je suis une étudiante qui n'en a pas eu du tout au cours de l'année et qui vient de finir ses partiels"). Je peux enfin me remettre aux fourneaux tête reposée et sans aucune fiche de révision m'attendant de pied ferme (je suis plutôt tentée de les brûler ces bourreaux d'ailleurs pour marquer le coup, après ce mois de tension - j'ai le sentiment d'avoir fait le parcours du combattant). Je vais en tester des recettes, c'est sûr ! J'en ai spotté plusieurs qui m'ont sévèrement donné l'eau à la bouche (ce one pan cookieou bien cette glace au yaourt, entre autres). Ma liste commence sérieusement à s'allonger, en plus.

Donc pour bien commencer comme il se doit, un cake, le même que celui au matcha, sauf que celui-ci est un marbré pistache-chocolat. Un partenariat particulièrement sympa tant gustativement que visuellement (voyez ce contraste). Ouh, j'ai le ventre qui braille. 

La recette est toujours celle de Pascale Weeks (ICI) que je trouve vraiment bien (avec quelques adaptations). Mon cake a cuit deux minutes de trop, mais avec un bon verre de lait frais, ça passe nickel :D

Cake marbré chocolat pistache
Pour un moule à cake de 22cm

3 oeufs - 165g de farine - 160g de sucre (180g à la base) - 90g de beurre fondu tiédi - 6cl de crème liquide entière - 4 càc de cacao amer en poudre - 4 càc de pâte de pistache - 1 càc rase de levure chimique - 1 pincée de sel

Battre les oeufs avec le sucre, puis avec la crème liquide. Ajouter la farine, la levure et la pincée de sel. Mélanger. Ajouter ensuite le beurre fondu tiédi. Séparer la pâte dans deux saladiers. Dans le premier saladier, ajouter la pâte de pistache et mélanger, idem pour l'autre avec le cacao en poudre. Dans un moule à cake (beurré ou chemisé avec du papier sulfurisé si ce n'est pas un moule en sillicone), verser la première préparation, puis la seconde dessus. Faire cuire dans un four préchauffé à 165°C pendant 45 à 50 minutes environ.


Quelques remarques :

  • Je me suis rendue compte que le cacao en poudre assèche la préparation et le cake au final. Je ne l'ai pas précisé dans la recette, mais il faudrait peut-être ajouter un peu de beurre fondu ou de crème liquide à la préparation au chocolat.
  • Au lieu de cacao en poudre en pourrait aussi mettre du chocolat fondu (mais je me demande si ça change la texture finale).
  • Pour obtenir de plus jolies marbrures (le mien n'est pas si marbré que ça en fait, c'est plutôt un bi-couche), il suffit d'alterner plusieurs fois la préparation pistache et la préparation chocolat (je préfère avoir deux couches bien distinctes pour mieux sentir les parfums).
  • Je le précise encore, contrairement à la recette initiale, j'ai choisi de ne pas imbiber le gâteau de sirop, je le trouve assez moelleux et sucré comme ça.

mardi 24 avril 2012

Homemade buns...

... ou la joie de mettre la main à la pâte. Littéralement. Enfin presque. À vrai dire, j'ai utilisé la machine à pain (MAP) car d'une part, je gagne du temps précieux en cette période de révisions pour les partiels, et d'autre part, la pâte lève mieux à l'intérieur de la MAP que dans n'importe quelle pièce de la maison où la température n'est pas vraiment idéale. En revanche, j'ai quand même dégazé la pâte et formé les buns à la main - niveau de béatitude maximal, surtout quand elle est facile à travailler et pas trop collante !

Alors certes, je peux toujours acheter des buns au supermarché, sauf que ce n'est pas la même chose du tout. Les faire soi-même, c'est avoir la garantie de mordre dans un pain moelleux, goûteux, entouré d'une fine croûte - dans du bonheur en fait. Les acheter, c'est avoir l'assurance de se retrouver face à du pain sec. Bon j'exagère peut-être un peu, mais ce qui est vrai, c'est que les faits-maison sont radicalement MEILLEURS.

Ca fait un bout de temps que je pensais à poster cette recette, mais toutes les fois où je réalisais les buns, c'était pour le dîner alors qu'on était encore en hiver. Du coup, la lumière laissait à désirer, et les photos encore plus. Là, j'ai saisi l'occasion :)

La recette est celle du blog Le confit c'est pas gras, en précisant toutefois que j'ai remplacé une partie de la farine par de la farine de blé complet, ce qui lui donne un goût en plus vraiment agréable.

Buns ou pains à hamburger
Pour environ 10 à 12 buns

Je vous renvoie au blog précité. Pour la farine, j'ai mis 300g de farine blanche (T45) et 200g de farine de blé complet. Dans ce cas-là, il faudra ajouter un peu plus d'eau (150ml d'eau au lieu de 120ml).

Et bien sûr, avec des buns, on fait... des hamburgers ! Assez classique à la maison, mais j'aime bien personnaliser le steak. Place à la recette :D

Hamburgers classiques
Pour 4 hamburgers

400g de steack haché - 1 càs d'oignon émincé - 2 càs de ciboulette hachée - 3 càc de paprika moulu - 1 càc de levure chimique - 1 blanc d'oeuf (facultatif, mais le steak sera plus moelleux) - 4 tranches de cheddar ou tout autre fromage - Quelques tranches de tomate et feuilles de salade - ketchup, mayonnaise, moutarde... - Huile d'olive - Sel et poivre

Dans un bol, mélanger à la main (n'ayons pas peur !) le steak avec l'oignon émincé, la ciboulette hachée, le paprika moulu, la levure chimique et le blanc d'oeuf. Former quatre steaks. Faire chauffer un filet d'huile d'olive sur la poêle à feu moyen. Faire cuire les steaks : lorsqu'ils sont retournés, baisser le feu, saler et poivrer, puis poser le fromage dessus quelques instants pour qu'il fonde. Couper les buns en deux (s'ils ont été préparés à l'avance, les passer quelques instants au grille-pain), déposer la feuille de salade, puis le steak, la tomate, la sauce.

Et puis le dévorer goulûment, bon sang. :)

Remarques :

  • La levure chimique rend la viande plus tendre.
  • On peut très bien remplacer la ciboulette par tout autre type d'herbes : coriandre, persil ; ou même du basilic.
  • Et l'oignon par de l'échalotte !
  • Au lieu des graines de sésame, on peut mettre des graines de lin, de courge...
  • Substituer la salade par des pousses d'épinard... bref, c'est customisable à l'infini :D



dimanche 15 avril 2012

Framboisier roulé

Oh, je sais bien, ce n'est pas encore la saison des framboises. Mais ma mère en ayant acheté, je me suis sentie obligée d'en faire quelque chose... Hum, l'appel du ventre !

Et puis d'ailleurs ça tombait bien : ces temps-ci, je rêvais de refaire le fraisier, enfin plutôt un framboisier dans ce cas précis ! Sauf que le faire dans un moule à charnière, c'est plus long - il faut cuire les deux couches de génoise séparément (parce que oui, je ne le cuis pas en une fois, étant donné que je ne suis pas très habile s'agissant de la découpe à l'horizontale...) - et ça prend de la place dans le frigo. Du coup, je me suis dit qu'en forme de roulé, ça devait être bien bien sympathique. 

Et bien BINGO :)

Et oui, encore une recette au thé matcha... j'y peux rien, c'est tellement esthétique !

Framboisier roulé
Pour 6 personnes

Pour le biscuit de Savoie : ICI - Pour la crème diplomate : c'est la même qu'ICI, sauf que pour la crème chantilly, les proportions sont de 25 cl de crème liquide et 30g de sucre glace - Et 125g de framboises.

Réaliser d'abord le biscuit de Savoie, puis la crème diplomate. Je n'ai pas recouvert le framboisier de crème chantilly, mais il est tout à fait possible de le faire ! Attention, on le laisse reposer une nuit au frais pour que la crème soit bien stable.


Héhéhé :D

samedi 14 avril 2012

Au commencement il y avait le poulet.

Et le poulet devint boulette. C'est l'histoire d'une impro de dernière minute, qui s'est révélée ma foi bien convaincante :D

J'ai fait ce que j'ai pu avec ce qu'il restait dans le frigo - de la coriandre. Du parmesan râpé aurait été le bienvenu, ajouté vers la fin, il aurait formé une enveloppe gourmande et croustillante !

Boulettes de poulet à la coriandre
Pour 2 à 3 personnes


2 blancs de poulet - 1 oeuf battu - Une poignée de tiges de coriandre émincées - 2 càs de chapelure - 1 càs d'huile d'olive - un bout d'oignon - 1 càc de levure chimique - sel et poivre

Couper les blancs de poulet en gros morceaux et les mixer à la moulinette avec l'oignon. Mettre le poulet dans un saladier. Ajouter l'oeuf battu, la chapelure, l'huile, la levure, la coriandre, saler et poivrer, et mélanger. Faire chauffer un filet d'huile d'olive dans une pôele. Former des boulettes avec la viande, et les faire cuire à feu moyen-doux dans la poêle pendant environ 5 minutes. Elles doivent être dorées. Pour plus de gourmandise, ajouter du parmesan râpé vers la fin !

Remarques :

  • On pourrait aussi ajouter du jambon cru, des tomates confites, les fourrer de mozzarella, remplacer le poivre par de la muscade râpée...
  • Avant de faire cuire les boulettes, il est préférable d'en faire cuire un petit bout et de goûter, puis rectifier l'assaisonnement si besoin.
  • La levure apporte du moelleux à la viande !

samedi 24 mars 2012

Matcha ro-rol-roll cake !

Je continue dans ma lancée avec une nouvelle expérience, le matcha roll cake, qui est dans ma ligne de mire depuis - pfiou! - belle lurette :D. Bon je l'avoue, à la base j'étais plutôt partie pour un cheesecake (au matcha donc). Manque de bol, il n'y avait pas assez de cream cheese en stock. Ah. Un peu déçue (ça faisait quand même une semaine que j'y pensais), mais je ne déclare pas forfait pour autant. Souhaitant absolument faire un gâteau ou une pâtisserie ou toute autre douceur (la bonne humeur activée par le beau temps de ces jours-ci multiplie mes envies de mettre la main à la pâte, héhé) au matcha, je me suis dit que c'était finalement l'occasion de tester ce roll cake, tout beau, tout bête, mais sacrément bon. 

N'abandonnant pas non plus l'idée d'intégrer le cream cheese, au lieu de fourrer le biscuit avec seulement de la crème chantilly, j'ai décidé de faire une crème à base et de chantilly et de cream cheese. Une très bonne combinaison toute légère avec ce côté sucré-salé comme je l'aime ! Et une petite victoire : je pense en ce moment à réaliser un carrot cake mais comme ma première expérience fut un bel échec (et un beau gâchis), surtout pour le glaçage qui était affreux (le cream cheese combiné avec le sucre glace, c'est trop lourd sur un carrot cake qui était lui-même déjà assez costaud), je prends des précautions pour ne pas faire un autre ratage. Maintenant que j'ai trouvé le glaçage (et le fourrage en fait), manque plus qu'à dégoter le bon carrot cake ! 

Enfin bref, revenons à nos moutons. La crème à part, le biscuit en lui-même était bien moelleux. Il ne s'agit en revanche pas d'une génoise classique mais d'un biscuit de Savoie, que je trouve plus léger en texture, moins sec, et plus facile à réaliser. À vrai dire, la génoise m'a toujours un peu déçue : trop sucrée et un peu trop dense, même quand je blanchis les oeufs au bain-marie (ou p'tet que je m'y prends mal ?).

En somme donc, coup de coeur pour le roll cake, c'était le pied de rouler le biscuit sans qu'il ne se casse, de couper les bords, de couper une part, et d'admirer ce contraste blanc/vert si beau, si beau. Par contre, je crois que fourré à la crème chantilly et à la purée de haricots rouges, ça doit être meilleur !

Je pense à en faire plus souvent, d'autant plus que les fruits d'été vont bientôt s'inviter au marché, une bonne raison pour faire plein de déclinaisons.

Matcha roll cake
Pour plusieurs gourmands (j'pencherais pour 4 à 6 :p)

Pour le biscuit de Savoie (adaptation de la recette d'Amusesbouche: 3 oeufs - 40g de farine - 30g de Maïzena - 60g de sucre - 10g de thé matcha. Pour la crème : 50 à 75g de cream cheese - 150g de crème liquide entière bien froide - 30g de sucre

Pour le biscuit de Savoie

Mélanger la farine avec le thé matcha, puis passer le tout à la passoire. Séparer les blancs des jaunes. Dans un saladier, blanchir les jaunes avec 40g de sucre. Ajouter la Maïzena puis le mélange farine et thé. Dans un autre bol, monter les blancs en neige presque ferme avec le sucre restant (l'ajouter lorsque les blancs commencent à mousser). Presque ferme, c'est-à-dire qu'il faut s'arrêter avant que les blancs ne forment un bec au bout du fouet, ou dit autrement, que les blancs soient crémeux (mais surtout pas liquide), de sorte qu'ils sera plus facile de les incorporer. Mélanger vivement un tiers de ces blancs à la pâte, puis incorporer le reste délicatement à l'aide d'une maryse. Etaler la pâte de manière homogène sur une plaque recouverte de papier sulfurisé (elle doit former un rectangle), et faire cuire dans un four préchauffé à 160°C pendant 12 minutes. À la sortie du four, déplacer le biscuit avec son papier sulfurisé sur un plan de travail ou autre, et le recouvrir d'un torchon humide. Laisser reposer.

Pour la crème

Dans un saladier, détendre le cream cheese à l'aide d'une fourchette. Dans un autre bol, monter la crème liquide en chantilly bien ferme avec 30g de sucre (à ajouter quand la crème commence à mousser). Mélanger le cream cheese avec deux à trois cuillères à soupe de chantilly, puis incorporer le reste délicatement à l'aide d'une maryse.

Le montage

Décoller le biscuit de Savoie du papier sulfurisé. Etaler la crème sur le biscuit, puis le rouler en partant de la longueur du biscuit. Tout en le roulant, bien vérifier que le tout reste homogène (que ce ne soit pas trop gros à certains endroits ; dans ce cas-là presser légèrement le biscuit pour répartir la crème). Couper les bords (et les manger :D) et nettoyer les éventuelles fuites de crème. Placer le biscuit sur un plat, le couvrir de papier aluminium ou autre, et le placer au frais pendant au moins 2h.


Quelques remarques :
  • À quoi sert le torchon humide ? Lorsque l'on réalise un biscuit, pour qu'il ne soit pas sec, on a deux solutions. On peut l'imbiber de sirop - ce que je n'aime pas faire en général ; pourquoi encore plus de sucre alors qu'il y en a assez ? De plus, on risque de trop ou pas assez l'imbiber, faudrait pas le foirer non plus ce gâteau roulé - soit on le recouvre d'un torchon humide. C'est une technique beaucoup plus simple et beaucoup plus sûre (avis personnel !)
  • Pour être sûr de réussir sa chantilly, il est préférable de placer le saladier avec les fouets au congélateur, ainsi que la crème liquide si elle n'est pas assez froide.
  • Il est important de bien mélanger le thé matcha avec la farine car ce thé est difficile à incorporer dans les appareils humides (m'en suis rendue compte en réalisant le cake).
  • J'ai mis 75g de cream cheese mais peut-être faudrait-il en mettre un peu moins, certains trouveront probablement la crème un poil trop salée. EDIT : finalement 75g c'est parfait, il suffit juste de placer le roll cake au frais pendant une nuit ou toute une journée, le goût salé s'atténuera.



samedi 10 mars 2012

Cake au thé matcha

Le thé matcha est un thé que j'affectionne particulièrement, en raison de son goût subtil et frais mais aussi pour sa couleur bien verte (bon dit plus vulgairement, j'kiffe grave). Malheureusement, son prix reste un peu élevé, même pour les moins chers. Mais n'en pouvant plus de tomber sur des recettes toutes alléchantes les unes que les autres qui appellent le matcha à la rescousse (et moi de même !) - non vraiment, c'est comme si toutes ces photos et recettes me narguaient pfff - je me suis enfin décidée à en acheter il y a quelques jours. Point de regret, vraiment pas (de toute façon j'le savais que je faisais un très bon investissement) ! 

Toute contente et le sourire aux lèvres (et le petit rire en aparté) en sortant de l'épicerie, mon esprit s'est tout de suite empli d'une cascade d'idées. Enfin, je vais pouvoir réaliser des roulés, des mochi, des chiffon cake, des tiramisu, des cookies, des buns, des brioches, des matcha latte, et d'autres encore, tout ça au thé matcha... oh, j'ai hâte.

Mais bon, à chaque fois qu'un nouvel ingrédient entre dans mes placards (ou le réfrigérateur), se pose la question cruciale : je commence par quoi ? Il faut bien lui faire honneur et donc ne pas louper la première recette, pour en garder un souvenir mémorable. Alors ça cogite, ça cogite dans la tête... (et ça gronde, ça gronde dans l'estomac...). Et puis je suis tombée sur cette recette de cake au thé matcha. Pas besoin de réfléchir plus longtemps, la décision fut prise.

Quoique, il y a quand même eu un temps de réflexion. Parce qu'en effet, les cakes et moi on n'a pas toujours eu de très grandes affinités. J'ai du en réaliser deux ou trois dans ma vie, expériences dont j'en suis ressortie assez déçue : ils n'étaient jamais assez moelleux et plutôt lourds (je suis largement team cake-moelleux-pas-friable). Le tout premier cake réalisé, c'était le grand classique Quatre-quarts. Peut-être m'y suis-je mal prise, toujours est-il que je l'ai trouvé sec et un peu compact. S'ajoute à cela des quantités de beurre et de sucre un peu effrayantes quand même (trop et ça m'écoeure... ). Le second cake était un cake mousseline au citron, cette fois-ci trop friable (ah, les miettes en grosse quantié ça m'énerve - d'ailleurs c'est pour ça que je n'aime pas les viennoiseries feuilletées !). BREF, le cake et moi avions un peu coupé les ponts.

Mais en lisant la recette du cake au thé matcha et toutes les explications qui l'accompagnent, j'avais bon espoir d'obtenir le résultat tant espéré. OUI, c'est exactement ce que je recherchais ! Ce cake est vraiment délicieux, on sent bien le goût du thé matcha. La texture est moelleuse, légère (pour un cake) et pas sèche. Une réussite :') ! Par ailleurs les quantités de beurre et de sucre sont raisonnables, tout pour me plaire ! Voilà, c'est devenu une des mes recettes fétiches, celles que je prends particulièrement plaisir à réaliser. Zut, rien que d'y repenser, je m'en délecte.

Cake au thé matcha
(Recette ICI)

Je ne recopie pas la recette, tout y est très bien expliqué (et puis parce que l'article est déjà assez long !). Quelques remarques cependant :

  • J'ai légèrement baissé la quantité de sucre : 170g au lieu de 180g (une baisse insignifiante je sais mais c'est psychologique, 180g c'est un peu la limite jaune pour moi).
  • J'ai choisi de mettre 100g de sucre blanc, et 70g de sucre cassonade.
  • N'ayant pas de beurre demi-sel à la maison (je réalise rarement des recettes qui en nécessitent), j'ai utilisé du beurre doux et ajouté une belle pincée de sel.
  • Pas de sirop d'imbibage non plus, le cake est assez moelleux comme ça, et assez sucré aussi...
  • Les moules en silicone, c'est nul. Le cake s'étale (puisque le silicone, c'est malléable) et du coup, le cake n'est pas assez haut. Frustration ! (mais le goût y est, au moins). Mais ce n'est pas tout, la cuisson diffère selon que le moule soit en silicone ou non. Pour ma part j'ai du le cuire 10 min de plus (avec une feuille d'aluminium sur le dessus pour qu'il ne crame pas), parce qu'au bout de 45 minutes, l'intérieur n'était pas cuit du tout. Avec un moule classique, niveau conduction de chaleur, ça doit être mieux.


Je me suis fait violence pour ne pas le finir en entier, héhé :D

lundi 6 février 2012

Chiffon cake au pandan

Je vous avais déjà communiqué mon amour pour les chiffon cakes (ICI)... Cette fois-ci, j'ai réalisé le chiffon cake "classique" dans certains pays d'Asie, celui au pandan. D'ailleurs, jusqu'à ce que je réalise mon premier chiffon cake au citron, je n'avais goûté qu'au chiffon cake au pandan. Ce qui m'avait marquée (et qui me marque encore aujourd'hui), c'était son moelleux incomparable et son goût de allez-encore-une-part-mais-c'est-la-dernière-promis (et finalement ce n'est jamais la dernière). Le pandan est un parfum que l'on trouve plutôt dans la pâtisserie asiatique, un parfum frais mais assez particulier. Il ne faut pas trop en abuser au risque de trouver le goût écoeurant. 

J'avais déjà tenté un premier chiffon cake au pandan il y a une semaine, en essayant d'adapter cette recette : j'ai converti les mesures (en oz et en cup, pas facile pour quelqu'un qui n'a toujours juré que par les grammes et centilitres) et divisé les proportions en deux. Le résultat fut un peu décevant : certes le gâteau avait bien monté mais la texture ne me convenait pas des masses. Pour le coup, il était un poil trop aéré, pas assez dense, un peu élastique. Le goût du pandan était également trop présent au détriment du lait de coco. Partant de cette recette, j'ai donc augmenté la quantité de farine et de lait de coco, baissé la quantité d'huile et d'extrait de pandan, et supprimé le blanc d'oeuf supplémentaire (j'avais utilisé 3 jaunes et 4 blancs). Maintenant, je la tiens la recette, je la tiens ! Le goût du pandan est justement dosé et la texture est comme je la voulais : plus dense mais toujours aussi moelleuse. Bref, une réussite :D

Chiffon cake au pandan
Pour un moule à chiffon cake de 18cm de diamètre

130g de farine - 70g + 70g de sucre - 3 jaunes d'oeufs - 3 blancs d'oeufs - 5cl d'huile neutre - 6cl de lait de coco - 6 càs d'extrait de pandan - 1 càc de levure chimique - 1 grosse pincée de sel

Tamiser la farine et la levure. Dans un saladier, battre les jaunes d'oeufs avec 70g de sucre, puis ajouter le lait de coco et l'huile, mélanger et ajouter la farine d'un coup. Remuer vivement au fouet jusqu'à ce que la farine soit bien incorporée. Terminer avec l'extrait de pandan. Dans un autre saladier, monter les blancs en neige, en ajoutant le sucre lorsque les blancs commencent à mousser. Ils ne doivent pas être trop fermes, pour les incorporer plus facilement à la pâte (il faut arrêter de les battre juste avant qu'ils ne forment un bec au bout du fouet). À l'aide d'une maryse, les incorporer délicatement à l'appareil, en trois fois. Verser la pâte dans un moule à chiffon cake non-graissé (ou à kouglof à défaut) et faire cuire dans un four à 170°C pendant 35 minutes. Pour vérifier la cuisson, planter un pic en bois dans le gâteau, il doit en ressortir propre. À la sortie du four, retourner le moule sur une bouteille (voir ICI). De cette façon, il restera gonflé. 


Remarques : 
- On peut soi-même extraire du jus de pandan. On trouve les feuilles de pandan (aussi appelé bayteuil) dans les épiceries asiatiques, au rayon frais. Il faudra alors hacher les feuilles finement et les mixer avec un peu d'eau (juste assez pour former une "pâte", il faut y aller doucement en ajoutant une càs d'eau à chaque fois). Personnellement, je le fais à la moulinette parce qu'avec le blender, ça marche moins bien et c'est plutôt casse-pied de racler le fond. Ensuite, il faut extraire le jus à l'aide d'une gaze (on enroule les feuilles mixées et on presse à fond fond fond). Je suis consciente que ce n'est pas forcément clair donc je vous renvoie ICI. Le procédé est un peu long, donc pour ceux qui n'ont pas la patience, il est toujours possible de trouver de l'extrait de pandan au rayon surgelé de certaines épiceries asiatiques ! 
- Attention également, ne prenez pas d'huile essentielle de pandan, j'ai déjà essayé et le résultat est totalement différent (d'une, le gâteau ne sera pas vert et de deux, il manquera ce goût "frais").
- C'était la première fois que j'extrayais du jus de pandan, donc je ne sais pas si le mien était hautement concentré ou moyennement concentré. Il faudra adapter la quantité selon votre palais...
- Il vous restera certainement du jus de pandan. Il se conserve au frais dans un bocal, ou congelé si vous ne savez pas quand l'utiliser de nouveau. Je précise que le jus de pandan se marie très bien avec le lait de coco (à équilibrer avec un peu de sel !).
- J'ai un peu de mal à démouler le chiffon cake, mais je ne veux pas huiler le moule de peur de me retrouver avec un gâteau huileux...






Le prochain sera au chocolat !